Allocution devant une centaine de personnes sur l'origine de la catastrophe démographique, avril 2005

Publié le par Sacha Sher

Un cycle de conférences était organisé à l'initiative de jeunes "khmers" de France, pour lequel des étudiants croisés à l'Institut des Langues Orientales m'avaient invité à intervenir.

On pouvait lire ceci au bas du projet :
"Il est rappelé que la recherche des responsabilités individuelles pour le crime du génocide commis pendant le régime des Khmers rouges n'a, à ce jour, pas encore abouti. Toute récupération politique de cette commémoration par quiconque dans l'hypothèse où elle aurait lieu serait par conséquent, un acte hautement irrespectueux et une violation de ce qui justifie cette commémoration "
http://commemoration.lesjeuneskhmers.com/images/conference.jpg.

Trouvant cette attitude trop timorée pour conserver une conscience suffisamment lucide des événements, la jugeant trop politiquement consensuelle, ou trop soumise à de possibles cercles de parenté, sinon trop enserrée dans une tradition de règlement des conflits par des tiers (tiers qui serait en l'occurence un providentiel procès chapeauté paradoxalement par la communauté internationale), voire trop asservie à un habitus religieux qui consiste simplement à chasser les mauvais esprits (les "génocidaires" en l'occurrence), j'ai immédiatement eu l'idée, en ma laborieuse qualité d'historien totalement étranger et affranchi de tout a priori politique et culturel, de mettre les pieds dans le plat et de présenter un tableau synthétique des"responsabilités" dans les crimes qui furent commis (chose qui n'a pas été comprise, puisqu'on a reproché plusieurs jours avant mon intervention, un intitulé qui sous-entendrait, derrière l'expression "catastrophe démographique" une sorte de catastrophe naturelle, alors que je posais clairement la question des responsabilités humaines, mon intitulé étant alors "la catastrophe démographique des années 1975-1978 : qui est responsable ?").

Un cambodgien a cru que je justifiais l'action des Khmers rouges en résumant leurs fautes à des erreurs de chef d'entreprise. J'ai donc précisé ma pensée et parlé d'indifférence et d'aveuglement fanatique criminels, rappelant que des dirigeants considéraient des rapports trop alarmants comme étant une manoeuvre ennemie.

Une cambodgienne n'a visiblement pas souscrit à ma précision sur l'applicabilité débattue du terme de génocide - et m'a agoni en souhaitant au docteur que j'étais de passer un séjour sous la dictature "khmère rouge" à Païlin. Il convient de voir que la définition trop extensible de Raphaël Lemkin n'a pas été reprise dans les textes juridiques et il convient de ne pas banaliser ce terme comme dans l'épisode récent de la plainte pour génocide contre Echeverria pour le "Corpus Christi Massacre" où 25 étudiants manifestants furent tués par des milices en 1970 (voir http://www.signonsandiego.com/news/mexico/20050410-1014-mexico-pastcrimes.html)

Des français m'ont reproché mes "opinions", mon point de vue "malsain", ou le port de ma casquette (artifice qui me permettait d'être physiquement plus discret lors de cette rare apparition publique en une période où mes recherches sur le 11-septembre peuvent tant prêter le flanc à la surveillance ou à des dénonciations - j'avais enlevé mes lunettes de soleil par politesse).

Sur une centaine de personnes, la seule à répondre à ma sollicitation de recevoir une version écrite de mon texte fut une dame passablement âgée - et me disait-elle - dure de la feuille, qui n'avait pas pu tout entendre du fond de la salle. D'ailleurs, elle a dû me prendre pour un être venu d'un monde lointain puisqu'elle m'a demandé si j'étais français (à moins qu'elle ne m'ait pris pour quelque espèce de rat souterrain de bibliothèque, ou peut-être un Israélien, puisqu'un jeune poseur de question bouillonant, qui me semble être français, me demandait si je dirais la même chose de la "Shoah" - terme hébreu qui veut d'ailleurs dire "catastrophe" et que personne ne trouve en contradiction avec une réalité largement définie comme génocidaire - je l'excuse car il n'était pas présent lorsque j'ai cité David Rousset) .
Ne parlons pas de la vente de mon livre ou du nombre de personnes qui m'ont dit l'avoir lu...

Il faut reconnaître aux initiateurs une vigilance toute cambodgienne vis-à-vis de la chose politique, mais avant d'atteindre un niveau d'esprit qui permettrait d'éviter de répéter les mêmes erreurs, il reste encore beaucoup de fantômes immatériels et de fantasmes à chasser de la plupart des mentalités moralisantes et immatérialistes tant cambodgiennes que françaises, ces dernières étant emplies - ou mieux gavées - d'un pathos un peu moins religieux mais tout aussi incapacitant pour tirer des leçons de l'histoire allant dans le sens d'un affranchissement : le pathos journalistique.

Une population décimée : qui est responsable ?
Sacha SHER, 13/4/2005

L'épisode révolutionnaire communiste des années 1975-1978 a entraîné la disparition d'une partie importante de la population.

La mortalité anormale s'élève à hauteur de 5 à 20 % de la population selon les calculs démographiques les plus récents. L'absence d'exhumation des corps renforce cette incertitude. Ceux qui seraient intéressés par ces calculs peuvent se reporter aux annexes de mon ouvrage (en partie en ligne sur internet) ou à un article récent de Ben Kiernan, disponible via le net sur le site de l'université de Yale et intitulé the Demography of Genocide in Southeast Asia.

Pour ceux qui veulent noter, je répète, The Demography of Genocide in Southeast Asia.
On peut relever que Ben Kiernan critique la façon de comptabiliser les victimes de Craig Etcheson, son collègue, qui n'écarte pas un nombre de morts de trois millions de personnes. A notre avis, M. Etcheson, qui occupe le devant de la scène historique au Centre de Documentation du Cambodge n'est pas neutre sur ces questions. En effet, le Cambodian Genocide Program dont il s'occupe a été créé en 1994 par le Congrès américain avec l'autorisation du président Clinton (voir http://www.yale.edu/cgp/dccam.html). M. Etcheson a enseigné en "genocide studies", en études du génocide, un domaine d'études apparu dans les années soixante-dix pour laver les Américains de leurs crimes barbares en Asie. Et M. Etcheson reçoit directement de l'argent de la part du peu recommandable United States Institut for Peace dont les directeurs sont nommés par le président des Etats-Unies (voir http://migs.concordia.ca/fridays.html, http://usip.org).

Quoiqu'il en soit, si le pays a été ruiné par les bombes américaines en 1970-1973, si des sources diplomatiques s'inquiétaient de risques de sécheresse dans la région en 1975 et si des médecins français s'inquiétaient de risques d'épidémie dans la capitale en avril 1975, les disparitions des années 1975-1978 sont essentiellement le fait d'une politique. La plupart des gens sont morts, brutalement ou à petit feu, par suite d'actions humaines réalisées de sang froid.

Sur ce point, le constat est unanime. Comme l'écrit si justement Ong Thong Hoeung à propos de ses années en rééducation par le travail (dans un livre consultable dans cette salle) :

"Il n'y a pas de sécheresse ni de catastrophe naturelle. Mais la famine existe bel et bien. Nous sommes obligés de manger n'importe quoi y compris les racines de papayers parce qu'il existe une catastrophe plus grave encore, la sécheresse des coeurs humains" (Illusions perdues, p.50).

Je tenterai de préciser les responsabilités en place dans l'agonie de nombreux Cambodgiens.
Les premiers responsables sont ceux qui, par leurs actions ou leurs ordres ont créé en toute connaissance de cause des conditions d'existence invivables. Cet élément intentionnel, ce que les juristes appellent le mens rea, fait de ces responsables des coupables potentiels aux yeux d'un tribunal. Sans détailler les conditions qui les ont poussées, à chaque niveau, à agir ainsi, on peut noter que ce sont eux les premiers coupables.

Des responsables moins importants sont aussi ceux qui ont pris des décisions fatales sans forcément s'attendre à ce qu'il y ait des victimes, ou ceux qui doivent répondre des actions de leurs subordonnés qu'ils auraient dû contrôler.

Le présent exposé cherchera donc à déterminer pour chaque type de décès, les premiers coupables et les responsables présumés.

Tout d'abord, les Décès dus à la faim et à la maladie

Les calamités qui ont le plus décimé les Cambodgiens sont la faim et la maladie, la maladie ayant souvent été une conséquence de la malnutrition.
Il faut souligner ici que le Parti Communiste contrôlait entièrement les structures de soins et d'alimentation et qu'il porte une lourde responsabilité à cet égard. Pour des raisons politiques les anciens médecins citadins ou même les médecins traditionnels, finirent par être renvoyés dans les rizières après avoir formé les infirmiers et infirmières révolutionnaires, ou furent arrêtés parce qu'ils critiquaient les méthodes des infirmiers révolutionnaires. Le Parti cherchait donc à tout contrôler ce qui a nui à la qualité des soins, même s'il a parfois créé des antennes de soins médicaux dans des endroits jusque là privés de soins.

De même, l'alimentation collective contrôlée par le Parti fut généralisée en 1976 et 1977. Cette mesure sanctionnait la fin des avantages donnés aux paysans. On leur avait dit qu'il méritaient une meilleure situation après les souffrances de la guerre. Mais dorénavant, en principe, les rations devaient être équitables pour tous à part pour les cadres et les hauts cadres. Il n'y avait pas de discrimination officielle à l'égard des citadins.
Et le niveau de vie du peuple devait augmenter au fur et à mesure. C'était là un "axiome" répété régulièrement dans le journal interne du Parti. Mais si le Parti incitait les cadres à tenir compte des besoins de la population, il leur demandait aussi de livrer à l'Etat une quantité de riz calculée sur la base d'un rendement fixe : 3 tonnes puis 3 tonnes et demie de paddy par hectare. Aussi, bien des cadres ne gardaient pas suffisamment de réserves pour la population.

L'incompétence est grandement responsable de la sous-alimentation chronique : l'incompétence des cadres et l'incompétence des dirigeants qui n'ont pas suffisamment vérifié la situation sur le terrain. Ce n'est qu'en 1976 que le sommet du Parti, alarmé par la situation lors d'une tournée en province, décida de purger les cadres en place, notamment dans les zones Nord et Nord-Ouest. Maints témoignages retracent ce changement d'encadrement. M. Pin Yathay, qui va intervenir après moi, n'a pas eu le temps de le constater, mais Claire Ly et Denise Affonço qui ont parlé hier l'évoquent.

Une autre raison, plus coupable, à cet état d'affaiblissement physique est la tricherie. Les cuisiniers volaient et les cadres détournaient une partie de la production à chaque échelon d'un système de distribution fortement centralisé.
Même des membres d'une même famille se privaient entre eux de nourriture, si bien que certains étaient dénoncés par leurs proches (on peut lire cela dans le témoignage de Yi Tan Kim Pho). Dès que surgit une crise, la solidarité est la première victime. Les hommes se transforment en loups. Situation trop banale et trop humaine. Vérité trop amère et qu'il n'est pas toujours commode d'entendre.

Comme l'écrivait David Rousset au sujet des camps de concentration nazis :
"La leçon des camps, c'est la fraternité dans l'abjection, que si toi tu ne t'es pas conduit avec ignominie, c'est que seulement le temps a manqué et que les conditions n'ont pas été tout à fait au point; qu'il n'existe qu'une différence de rythme dans la décomposition des êtres (...) La vérité, c'est que la victime comme le bourreau étaient ignobles" (Les jours de notre mort).

Ce n'est pas là une façon de juger, mais une façon de comprendre ce qui se produit au cours de situations extrêmes. Rappeler cet état de fait plus souvent permettrait aux hommes de se préparer à ce genre de situations.


Décès suite à une peine de prison ou à la peine capitale

De 10 à 50 % des morts sont les victimes de la répression policière et idéologique.
Grâce à des traductions de confessions de cadres et de documents de l'armée on sait mieux, aujourd'hui, comment fonctionnait l'appareil de répression politique. Le pouvoir cherchait à neutraliser les "mauvais éléments", les "libéraux", les "ennemis" et les agents secrets avérés.
Qui était ces "mauvais éléments", puis, progressivement ces prétendus membres de réseau ?
Ceux qui ne respectaient pas les règles de la vie en collectivité, ceux que l'on soupçonnait de simuler la maladie, qui mangeaient en cachette, qui faisaient du commerce illégal, qui gardaient des ustensiles de cuisine en privé, qui volaient, qui désertaient, qui salissaient, etc.

Il n'est évidemment pas venu à l'esprit borné des dirigeants ou anciens militaires que ces manifestations de désordre provenaient pour une part d'un ordre absurde qui aurait mérité plus de souplesse. Il y a une psychologie de l'économie que les communistes vietnamiens ont fini par découvrir dans les années quatre-vingt. Les révolutionnaires cambodgiens n'ont pas eu le temps de le découvrir.
C'est le procès du fanatisme politique qui est à faire.

A un niveau plus local, on a aussi affaire à de la brutalité et de l'arbitraire purs : les oppresseurs et les maîtres d'esclaves usaient de tous les moyens pour étouffer les mécontents, alors même que le Parti imposait des règles avant de procéder à l'arrestation de quelqu'un, chose qui devait être décidée collectivement.
Mais en général, la responsabilité de la plupart des arrestations relève des cadres du niveau du district ou du secteur qui se réunissaient pour prendre cette décision.

Pour remettre les civils dans le rang, les méthodes allaient de la rééducation (par la parole ou par le bâton), à l'exclusion d'une unité de travail, et à la "concentration" dans un lieu de travail séparé. Pour les membres du Parti, les mesures allaient de l'entraînement à l'exclusion juqu'à la prison.

Quant à la décision d'exécuter des ennemis, elle avait été déléguée en 1976 aux chefs de province. Ceux-ci ou leurs subordonnés en charge des questions de sécurité recevaient des instructions de Son Sen, le chef de l'état-major de l'armée. Et selon lui en octobre 1976, il fallait distinguer trois catégories de mauvais éléments. Seuls les mauvais éléments dangereux devaient être absolument purgés. De même, en septembre 1977, Pol Pot considérait que parmi les 1 à 2% d'éléments contre-révolutionnaires, une partie pouvait être gagnée du côté du peuple.

Contrairement à ce qu'on a pu écrire, les communistes cambodgiens n'ont donc pas rejeté la rééducation. Il existait de nombreux centres de rééducation par le travail. Mais beaucoup de gens y restaient des mois jusqu'à périr. On pourrait dire qu'en ce qui concerne la répression, la révolution cambogienne est plus stalinienne que maoïste.

Toutefois, il faut voir la réalité du terrain. Les choses s'emballèrent à mesure que la ruine économique s'étendait et que l'on cherchait des boucs émissaires. Les purges, qui visaient à rétablir la situation créèrent de nouveaux troubles et davantage de défections chez les membres du Parti. Un peu comme sous la révolution française, après que Robespierre ait envoyé des commissaires canaliser la terreur. La reprise en main par des cadres plus jeunes, plus disciplinés mais plus sévères, apporta souvent une plus grande Terreur. Même si les instructions étaient souvent de ne pas être trop à gauche, le principe de la vigilance révolutionnaire ne suscita que davantage de suspicion fantasmatique.

Sinon, pour ce qui est de S21, la prison centrale où furent torturés surtout des membres du Parti, la rééducation fut vite abandonnée, sauf à servir de subterfuge pour interroger les prisonniers. Tout prisonnier était fondamentalement considéré comme un traître par l'interrogateur Mam Naï et ses supérieurs Duch et Son Sen. Etait considérée comme traître toute personne qui était nommée ainsi dans trois puis cinq confessions différentes. Et selon Duch, la politique du Parti était depuis 1971 d'exécuter toute personne considérée comme un agent secret. Les schémas de réseaux échafaudés dans l'esprit mathématique de Duch finirent par faire passer pour traîtres tout le monde y compris Son Sen à la toute fin du régime. Voilà qui souligne bien le degré de paranoïa grandissante des organes de sécurité révolutionnaires.

Avant d'en finir au sujet de la répression, on doit dire que le massacre des officiers de l'ancien régime c'est-à-dire des militaires et des civils ayant le rang d'officier (puok bandasak) a été probablement décidé par l'ensemble de la direction révolutionnaire tandis que l'exécution des anciens soldats semble avoir été décidée en 1977, à lire une confession, par Nuon Chea en personne, le numéro deux du Parti en charge des affaires intérieures, celui-ci considérant qu'il était vain de vouloir les rééduquer, les soldats étant vus comme les principaux leaders des troubles ou phénomènes de désertion contre-révolutionnaires.

Quant au déplacement et au massacre, en 1978, des cadres et d'une partie de la population civile de la zone Est, qui aurait fait 100 000 morts, il ne semble pas avoir été planifié à l'avance. En fait, le pouvoir voulait purger l'encadrement de cette zone, surtout après la diffusion, en avril, à la radio vietnamienne d'un appel aux soldats à retourner leurs armes contre le pouvoir du Kampuchéa. Il venait de se dérouler, dans la zone Est, de lourdes défaites face aux Vietnamiens, chose que les révolutionnaires ont dû interpréter comme une manifestation de l'influence corruptrice et révisionniste vietnamienne. Puis la purge se heurta à des résistances. Et il y eut des combats prolongés entre cadres venus du centre du pays et cadres de la zone Est.
Autrement dit, les responsabilités quant à ces morts sont difficiles à partager.

De même, on peut dire, brièvement, que la responsabilité du déclenchement de la guerre entre le Cambodge et le Vietnam est partagée.


Parlons maintenant des décès par Excès de travail

Pour ce qui est des cadences de travail, la situation variait d'une région à une autre et aussi de la période. Il pouvait y avoir de 8 à 16 heures de travail par jour. En 1975, l'urgence était à la reconstruction, et en 1978, à la mobilisation en vue de l'effort de guerre. Mais en 1977, le Parti considéra que le travail de nuit n'était ni rentable économiquement ni productif politiquement. Cela coûtait en électricité et créait des mécontentements.
En ville, les ouvriers travaillèrent de moins en moins sur trois ans : on passa de 16 heures en 1975, à 13 heures puis à 9 heures en 1977.
A nos yeux, les responsabilités quant à l'épuisement de la main d'oeuvre au travail sont doubles :
_ d'un côté, des cadres se sont montrés autoritaires et plein de zèle.
_ d'un autre côté, le Parti est responsable du rythme accéléré donné à la marche révolutionnaire. On était encore comme en état de guerre, mais cette fois-ci économique. Dans les slogans, on parlait toujours de se sacrifier. Il fallait consacrer toute son activité à l'organisation. Il n'y avait plus de morte-saison comme sous Sihanouk. L'heure était à ce que les socialistes étatistes appellent l'accumulation primitive des biens. Le but était d'accumuler les richesses agricoles pour ensuite développer les transports puis les manufactures industrielles. On a affaire là à des logiques économiques glacées qui légitiment des sacrifices partiels dans le présent au nom d'un avenir radieux dans le futur.


J'en ai terminé et j'espère avoir tiré des leçons suffisamment profondes pour éviter qu'une nouvelle catastrophe ne se reproduise. Je peux envoyer mon texte à qui le souhaiterait.
J'espère avoir laissé suffisamment de temps pour les questions et les demandes de précision.
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